Cap sur l’écrin auréolé de douceur de l’influenceuse et directrice artistique allemande Mirjam Flatau
Chez Mirjam – aka @mija_mija – le minimalisme rencontre l’élégance parisienne avec décontraction. Moulures au plafond, parquet à chevrons et stuc sur les murs ; matériaux bruts ; iconiques du design comme un original de la chaise Chandigarh de Pierre Jeanneret, un petit tabouret vintage de Charlotte Perriand ou encore un canapé Camaleonda de Mario Bellini ; teintes naturelles et bain de lumière… Bienvenue dans l’appartement parisien fantasmé. Visite !
D’où viens-tu ?
J’ai grandi dans une petite ville du sud de la Bavière, en Allemagne. C’est beau là-bas. Une grande partie de ma famille y vit.
Quel est ton parcours ?
Après des études de Mediadesign, j’ai commencé par travailler comme Senior Editorial Designer pour un magazine scientifique. Mais cela ne me rendait pas heureuse, alors j’ai travaillé plus dur pour développer ma propre entreprise et devenir directrice artistique et créative, mais aussi blogueuse et photographe. Au début, je modelais des sites web, des magazines, des livres, des logos… Mais depuis quelques années, je fais surtout du stylisme, de la photo et de la direction artistique pour des marques, à côté de mon métier d’influence sur les réseaux sociaux bien sûr.
Où as-tu habité toutes ces années ?
J’ai vécu à Munich pendant plusieurs années, puis à Londres pendant deux ans. En 2016, j’ai déménagé à Los Angeles où je suis restée aussi deux ans, puis je suis retournée en Allemagne à Berlin. Aujourd’hui, ma ville de prédilection est la ville lumière où j’ai trouvé l’appartement de mes rêves.
Quel genre de personne es-tu ?
Je suis une personne très détendue et positive. J’essaye toujours de faire rire les gens et je ne me prends pas trop au sérieux, mais lorsqu’il s’agit du travail, je suis très concentrée. Je ne juge pas les autres – on ne sait jamais ce qu’ils traversent – et j’essaye de grandir et d’évoluer chaque jour.
Quels sont tes mantra(s) ?
« La connaissance, c’est le pouvoir » ; « Restez simple » ; « Pas de risque, pas d’histoire » ; « Tout arrive pour une raison, alors détendez-vous ».
Ton activité préférée du week-end ?
Partir en roadtrip et passer du temps avec mon amoureux.
Quelle est ta passion ?
Les voitures. J’adore leur son, leur design et leurs odeurs. Je pourrais rester assise dans une voiture (de préférence ancienne) pendant des heures et simplement profiter de la balade. C’est aussi pour ça que j’ai pas mal d’amis qui travaillent dans ce secteur, et que je collabore étroitement avec des marques comme Porsche, c’est ma passion ! J’écris, je prends des photos et travaille quotidiennement avec eux à un niveau créatif.
Les meilleures vacances de ta vie ?
1. Un road trip aux USA que je n’oublierai jamais à bord d’une voiture vintage à travers la Californie, l’Arizona, l’Utah et le Nevada, le Grand Canyon, l’Antelope Canyon. Surtout mon séjour à Amangiri.
2. Un autre roadtrip à travers l’Europe dans une GT3 RS, de Berlin à ma ville natale, Montreux, en passant par la route des Grandes Alpes, le sud de la France, Venise, Munich… Un périple de plus de 3000 km !
Des choses qu’on ne sait pas sur toi ?
J’ai une licence de parapente. C’était l’un de mes passe-temps favoris quand j’étais plus jeune. Voler seule est une sensation tellement incroyable, si vous ne l’avez jamais fait, réservez un vol maintenant !
Propos recueillis sur mirjamflatau.com.
Instagram : @mija_mija
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Une partie d’échecs s’improvise dans la décoration
« En mai, fais ce qu’il te plaît ». Cette année, la décoration prend le dicton à la lettre. D’humeur joueuse – et loin de se tenir à carreau – elle s’empare du motif à damier si caractéristique du plateau d’échiquier et le revisite dans une version résolument pimpante. Sur la vaisselle en céramique, sur les textiles comme sur les sols de la maison, le carreau bicolore est roi. Échec et mat !
Coquetiers et beurrier de Vaisselle Boutique // Vases de &Klevering // Lampes de Mattina Moderna // Bougie ronde de Paddywax // Bougie rectangulaire de &Klevering // Combishort de Rowen Rose, collection Le Bel Âge SS21 // Tapis de Moussem via Glassette // Carafe de Casa Veronica // Cuisine à damier bleu et blanc de Beata Heuman à Notting Hill © Simon Brown // Cuisine à damier rouge et blanc © Franck Allais.
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Le verre coloré dans tous ses états
Alors que les grandes tablées se préparent pour l’été, le verre est décliné sous toutes ses coutures dans l’art de table et la décoration. Rayé, strié, tourné, soufflé : plus coloré et travaillé que jamais, il s’affiche dans des esthétiques ludiques et régressives pour composer des objets résolument décalés. Sélection shopping !
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Quelle verrière choisir et dans quelle pièce l’adopter ?
Hier largement assimilée à la serre, ou simplement réservée à l’atelier d’artiste, la verrière, si caractéristique par son vitrage XXL et ses châssis métalliques, se profile aujourd’hui de mille et une manières dans les intérieurs privés. Façon cloison, toit, porte ou fenêtre… dans la salle de bain, dans le salon ou dans la cuisine… en aluminum, en bois ou en acier… coulissante, statique ou en accordéon… La verrière évolue et se réinvente pour sublimer et illuminer les maisons, des plus modernes aux plus rustiques.
Insidy vous aide à faire le bon choix.
La verrière intégrale pour un vrai bain de soleil
Les + : la lumière et la vue
Les – : le nettoyage et la chaleur
La verrière de toit invite généreusement la lumière à l’intérieur. Elle recrée même le style véranda et offre une vue 360° sur les hauts arbres, les toits voisins et le ciel étoilé.
À prendre en compte : c’est par le haut de la maison que le soleil pénètre le plus à l’intérieur. La verrière intégrale apporte donc énormément de chaleur en été. Il faut également anticiper le nettoyage régulier de la toiture, très souvent difficile d’accès.
La verrière cloison pour créer une nouvelle pièce
Le + : la communication
Le – : l’insonorisation
Laisser passer la lumière et faire communiquer les pièces sans entièrement fermer les espaces. C’est la nouvelle déclinaison en vogue de la verrière. Utilisée comme division transparente pour créer une chambre d’amis, un bureau ou une cuisine avec un style « atelier d’artiste », la verrière-cloison réenchante la maison.
Le seul point négatif : l’insonorisation. Si la verrière permet de dessiner les contours d’une nouvelle pièce, l’isolation ne sera pas aussi efficace que celle d’un mur traditionnel.
La porte verrière pour des ouvertures singulières
Les + : la lumière et la communication
Les – : la transparence et l’insonorisation
Toujours dans l’optique de faire traverser la lumière, la porte-verrière et la fenêtre-verrière sont des alternatives ultra contemporaines aux traditionnelles ouvertures. Ici, le but n’est pas de créer une nouvelle pièce, mais de joindre les deux bouts de la maison avec style et singularité.
Pour des raisons évidentes de transparence et d’insonorisation, la porte-verrière convient moins aux pièces d’intimité comme la chambre, la salle de bain et les toilettes.
La paroi de douche verrière pour une salle de bain industrielle
Le + : l’esthétique
Le – : le nettoyage
Depuis quelques temps, la salle de bain s’industrialise. Elle troque sa traditionelle – et pourtant moderne – paroi de douche en verre à l’italienne pour des parois à structures métalliques afin d’instiller une note industrielle à la pièce.
Seul bémol : le nettoyage est plus fastidieux car l’eau et la saleté s’installent dans chaque recoin des structures.
La baie vitrée verrière pour un intérieur ouvert sur l'extérieur
Les + : la lumière et l’ouverture
Les – : les températures
Pour une maison complètement ouverte sur le jardin et la terrasse, on opte pour des baies vitrées verrières. En été, on les laisse ouvertes toute la journée pour profiter un maximum des rayons du soleil, de la brise et des odeurs du jardin. En hiver, on les laisse fermées pour recréer un vrai jardin d’hiver.
Ce qu’il faut savoir : comme la verrière intégrale, les baies vitrées verrières absorbent énormément la chaleur en été. À l’inverse en hiver, elles gardent le froid et rendent le réchauffement de la pièce plus compliqué.
L’heure des beaux jours et des grandes tablées d’été est arrivée
Pour s’inspirer, quoi de mieux qu’une table finement scénographiée par l’artiste, designer et chroniqueur anglais Luke Edward Hall ? Assiettes en faïence vintage, pichets fantaisistes en barbotine, couverts en ivoire traditionnels, sets de table bigarrés, verres à pieds bullés et coupes en plastique bicolores… Le secret pour dresser une table d’été comme Luke Edward Hall : ressortir la vielle vaisselle et les bibelots ringards, mélanger les styles et ne surtout pas avoir peur de dépareiller !
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Vivre à l’heure espagnole, le temps d’un été…
Murs blanchis à la chaux, poutres en bois et pierres apparentes, tapis et coussins en jute, fauteuils en osier ou cannage… Bienvenue à La Casa Mana, une villa majorquine de charme située au milieu des vignobles de Binissalem. Cette ancienne finca laissée à l’abandon et rénovée par la photographe Ana Lui fait la part belle aux matériaux bruts et aux nuances naturelles. Visite.
Ici, l’expression « vivre à l’heure espagnole » prend tout son sens. Le rythme alangui de la plus grande des îles Baléares donne le ton et le tempo à chaque recoin de cette maison transformée en villégiature de luxe. À l’intérieur, le salon, la cuisine et les quatre chambres sont subtilement décorés dans un style bohème-dépouillé beige qui dénote avec le traditionnel blanc des îles voisines : Ibiza et Formentera. Côté jardin, des oliviers centenaires, des orangers et des pousses de légumes créent une vraie oasis luxuriante au milieu du paysage sec et aride des collines de Tramuntana.
L’endroit parfait pour admirer le soleil catalan se coucher.
Envie de séjourner dans cette maison ? Retrouvez-la sur The Thinking Traveller.
Pourquoi chiner sur internet plutôt qu’en brocante ?
Chiner n’est pas seulement une affaire d’argent. C’est aussi une affaire de temps. Se rendre tôt aux puces le week-end pour sauter sur les meilleures occasions ne convient pas à tout le monde. La solution pour ceux qui aiment les beaux objets vintage sans avoir à se déplacer ? Chiner en ligne. Insidy vous dévoile quatre conseils indispensables pour arriver à une affaire conclue sans bouger.
1. Avoir une idée en tête sans avoir trop d'attentes
Bouilloire Alessi vintage, dame-jeanne, table en marbre… Peu importe ce que vous cherchez, vous le trouverez en ligne. En revanche, il n’est pas certain que vous trouviez le modèle exact, avec le tissu parfait ou la teinte idéale. Ce sont les aléas de la seconde main, et ça vaut pour la chine en ligne comme pour la brocante. Mais c’est aussi ce qui fait son charme. À l’heure où tout se produit par masse et se ressemble, chiner permet de singulariser son intérieur avec des pièces aussi rares que singulières, tout en valorisant les savoir-faire d’antan.
2. Se renseigner sur les prix pratiqués
Pour ne pas se faire avoir au moment de l’achat, mieux vaut se renseigner d’abord sur le prix pratiqué dans le milieu. Contrairement aux brocantes, la chine en ligne vous donne le temps de réfléchir et de faire ses propres recherches en amont avant de procéder à la transaction.
Si vous cherchez une pièce de designer, vérifiez bien qu’il s’agit d’une originale en demandant une photo du certificat d’authentification ou des photos de l’estampille, de l’année de production, de la signature du créateur… S’il s’agit d’une pièce originale, il est normal que le prix soit élevé. Vous pouvez trouver des fourchettes de prix comparatives sur des sites comme Design Market ou Selency. N’oubliez pas de prévoir de potentiels frais de livraisons ou de restauration.
3. Savoir négocier raisonnablement
Parmi les nombreux intérêts de la chine, il y a la possibilité de baisser le prix si l’on estime que le produit est en mauvais état ou qu’il est vendu plus cher que chez un concurrent. Évidemment, il ne s’agit pas de dévaloriser le produit et de manquer de respect au brocanteur, mais de demander un rabais à hauteur par exemple de trente pour cent sur le prix total.
4. Ne pas avoir peur de rénover l’objet
Pour des raisons évidentes d’ancienneté, le mobilier peut être abimé, amoché… C’est aussi ce qui permet de demander un rabais. Si vous êtes bricoleur, vous pouvez retaper l’objet, ou tout simplement le confier à une professionnel qui se chargera de le remettre à neuf. C’est un beau moyen de redonner de la valeur à une pièce qui a perdu de sa superbe et d’éviter d’acheter encore du neuf alors qu’une infinité d’objets existe déjà.
Notre sélection de comptes Instagram pour chiner en ligne
Que ce soit Selency, leboncoin ou Emmaüs, les sites institutionnels de seconde main ont dans leur catalogue toutes les pièces imaginables lorsque l’on sait exactement ce que l’on cherche. Il suffit de prendre son mal en patience et d’affiner ses critères de recherche. Si au contraire, on est d’humeur à se laisser porter par le vent, des petites brocantes en ligne comme ReneLachance, CASA VIOLA, ou encore Le vide grenier d’une parisienne regorgent de pièces uniques et d’iconiques à prix compétitifs.
Prêts à chiner ?
LES PLATEFORMES INSTITUTIONNELLES AVEC UN LARGE CHOIX
LES E-BROCANTES QUI VENDENT DES BIBELOTS RÉTRO
LES E-BROCANTES QUI VENDENT DU MOBILIER VINTAGE
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C’est le fauteuil qui a fait le plus fait parler de lui ces derniers temps : le fauteuil Chiclet fait son grand retour dans l’édition.
L’esthétique modulaire du Chiclet vous parle forcément. S’il ne connaît pas de succès lors de sa première édition en 1976, en 2022, l’attrait pour le post-modernisme et les esthétiques rétro font du fauteuil une vraie star du design. Quarante-cinq ans après sa création, le Chiclet meuble les plus beaux intérieurs contemporains et s’accorde avec tous les styles, des plus classiques aux plus ludiques.
Et s’il était uniquement disponible en version vintage depuis des décennies, depuis un an, l’assise culte de Ray Wilkes est à nouveau produite par son éditeur historique Herman Miller.
Raconte-moi l’histoire du Chiclet…
Dans les années 1970, la société américaine Herman Miller vend principalement du mobilier industriel pour les bureaux et universités. Alors qu’elle a pour ambition de diversifier ses gammes, l’entreprise fait appel à un certain designer britannique nommé Ray Wilkes. Elle lui confie la mission audacieuse de développer une nouvelle ligne de sièges attrayants. Les critères requis : douceur, confort, solidité, facilité d’assemblage et d’entretien.
En 1976, ce minimaliste autoproclamé a envie d’expérimenter. Il profite d’un nouveau procédé de fabrication utilisé par Herman Miller pour la ligne Chadwick Modular Seating pour réaliser une assise ludique, aérienne, comme en lévitation. Défi relevé.
La fameuse technique ? Les coussins sont fabriqués en « mousse moulée par injection », un procédé révolutionnaire à l’époque et pourtant si facile d’utilisation. Le rembourrage se glisse dans les coussins en créant un carré parfait aux angles arrondis terriblement accueillants. Les mêmes courbes qui caractérisent les dragées américaines qui ont donné leur nom au fauteuil.
« Pour tout dire, j’aime la simplicité. C’est ma philosophie de vie. Un jour, un architecte
m’a dit que j’étais un vrai minimaliste. Or, le minimalisme ne consiste pas seulement en lignes
droites. Le plus important est la forme, et la simplicité de sa création. » Ray Wilkes.
Les nouvelles déclinaisons du Chiclet
Lors de sa première édition, le Chiclet se décline dans six versions selon le nombre de places. Aujourd’hui, l’assise se suffit à trois tailles : un canapé monoplace, une causeuse et un canapé trois places.
Concernant la palette de couleurs, les nuances d’origine sont relancées avec une pléthore de nouveaux coloris.
Le tissu d’origine n’est en revanche plus produit mais l’éditeur a trouvé de nouveaux textiles très contemporains, comme du Maharam et du Flamiber bouclé.
L’essayer c’est l’adopter
Malgré son design « réconfortant », la ligne de Ray Wilkes a été abandonnée après seulement une décennie. C’est le marché de l’occasion et l’attrait pour le mobilier des années 1970 qui a récemment suscité un engouement autour du Chiclet. Tellement, que la pièce se fait extrêmement rare sur les sites d’occasion et atteint souvent des prix exorbitants. Le meilleur moyen de trouver un Chiclet est de se rendre sur le site Herman Miller.
Pour un fauteuil monoplace neuf, comptez au moins 1500€, et pour un canapé trois places, 2000€. Pour une pièce vintage, comptez entre 2000€ et 4000€. Le site de seconde main Home Union propose parfois des Chiclet dans un très bon état, ouvrez l’œil !
